sarah laaroussi et matteo magnant forment l'atelier Bicéphale.
Formés à divers savoirs et techniques (allant de l'artisanat au design participatif) qu’iels convoquent dans leur travail sculptural et performatif, iels se situent à la croisée de plusieurs disciplines entre art, performance, artisanat, architecture, anthropologie et histoire.
Iels aiment concevoir des dispositifs sur mesure des espaces qui les accueille, se jouant des contraintes pour donner du sens à leur production et réfléchissant à tous les paramètres liés à l’écologie de leur proposition.
Diplômés des Beaux-Arts de Paris, leur travail a été présenté en solo, en duo ou en groupe, dans des institutions françaises ou étrangères (Creux de l’enfer (63), Musée d’art et d’Histoire de Saint-Denis (93), Halle Roublot (94), la Générale (nouvellement Le Consulat) (75), Musée des Arts décoratifs (75), Institut des métiers d’art (75), Futur en seine (75), Musée du Louvre (75), Parc de sceaux (92), Studienrenwerk Berlin (DE), Stadtmuseum Dusseldorf (DE), Institut français de Dakar (SN), …).
Iels ont reçu plusieurs bourses de soutien, dont celle des ateliers Médicis.
Sarah laaroussi est une artiste pluridisciplinaire, diplômée des Beaux arts de Paris (DNASP - Ateliers P.M. Tayou, A. Cruz Villegas, E. Huyhn, C. Closky), du Centre Michel Serres - HESAM Université / Arts et Métiers (MA - management de l’innovation et design participatif), de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (BA- Arts), et de l’ESAA Dupérré (DMA-Céramique avec Félicitations du jury). Elle poursuit actuellement des études en histoire, et notamment en histoire des religions (BA-Théologie, Université de Lorraine, Metz) en parallèle de son activité d’artiste.
Née en 1994 dans les Hautes Pyrénées, d’origines franco-marocaine, elle se demande depuis ce que veut dire être humain, et tente de trouver la réponse à cette question par tous les moyens…
S.Laaroussi porte en elle les traces de ces passages douloureux de l’histoire mondiale et française qui ont contribué à la situation politique et écologique que nous connaissons, et s’en saisi par une approche intersectionnelle qui se reflète dans sa pratique artistique.
Oscillant entre peine et joie, tentant de rassembler les pièces d’un puzzle disséminé dont elle n’arrive pas à saisir l’image globale, elle remonte l’histoire de l’humanité pour trouver les formes qui nous ont forgé en tant qu’humains, se demande ce qu’est le rôle social de l’artiste dans l’expérience d’habiter le monde, questionne les conventions et les protocoles établis. Se plaçant comme témoin d’une époque en crise(s), elle mobilise le public ou ses pairs lors d’installations participatives dont on ne sait si elles sont dans l’accueil ou la désillusion, l’utopie ou la dystopie et qui lui donneront une occasion de partager la parentalité de l’oeuvre face à des sujets souvent complexes.
Artiste chercheuse, spécialisée en intelligence collective, enseignante en projets de développement durable à Paris, elle croit fortement en la résilience (dans la définition des sciences sociales) des systèmes vivants.
Elle choisit de consacrer son temps à l’art espérant trouver une réponse en faisant et apprenant.
Matteo Magnant est un artiste diplômé des Beaux-arts de Paris (Atelier Anne Rochette).
Né en 1998, il a grandi en banlieue parisienne, à Fontenay-sous-bois (94). Il vit et travaille à Thiers depuis 3 ans.
Son parcours artistique est imprégné d'expériences traumatiques de son vécu personnel. Sans peser comme des fardeaux, celles-ci ont constitué des défis à relever lui apportant une forme de maturité.
Chacune de ses œuvres raconte une histoire où la résilience l’emporte dans une esthétique affirmée.
Doté d'une profonde compréhension des techniques de production qui nous entourent. Matteo Magnant a une pratique démiurgique. Constructeur, artiste, artisan par certains aspects, il s’est (re)construit en explorant les limites de ses techniques et de la technique en général en parcourant les gestes des anciens qui sont tombés dans l’oubli et la désuetude.
Solitaire et persévérant, il s’est formé en faisant et en répétant inlassablement tous les gestes qu’il découvre à mesure de ses recherches. Se passant des ateliers techniques pour apprendre avec le minimum accessible, travaillant avec des matériaux récupérés et des outils rudimentaires, son travail joue toujours entre la frontière entre utilitaire et sculptural, entre main et corps, entre outil et abri. Les gestes eux, sont toujours les mêmes, mais la question revient sans cesse, dans un (d)ébat infini entre art et artisanat.
Il se distingue par une création en conscience, donnant une seconde vie à des matériaux délaissés pour les transformer en œuvres d'art, relevant les défis écologiques de notre époque avec une sensibilité discrète mais profonde.
2023 | bersabée | la baraka | angoulême (16)
2022 | tenir les murs | ensba | paris (75)
2021 | le jardin d.e.s.esperid.e.s | ensba | paris (75)
2020 | solidement | ensba | paris (75)
2018 | les cigales | ensba | paris (75)
2015 | cent titres, sans titre | esaa duperré | paris (75)
2023 | penser comme une montagne | château de goutelas | cur. sophie auger-grappin | creux de l'enfer | marcoux (42)
2022 | au(x) pluriel(s) | halle roublot | cur. jean-louis fleury | fontenay-sous-bois (94)
2022 | festival les monts qui pétillent | auvergne (63)
2022 | le métier de vivre | palais des beaux arts | cur. raphaël giannesini | paris (75)
2022 | les journées européennes du patrimoine durable | cur. sophie auger-grappin | creux de l'enfer | thiers (63)
2021 | la petite fabrique | le creux de l'enfer | thiers (63)
2021 | emploi d’une salle de repos | cur. jonas fadriquè | paris (75)
2021 | crush| cur. gaël charbau | beaux arts | paris (75)
2019 | chair paysages | cur. jean-louis fleury | la générale | paris (75)
2019 | la maison de rendez-vous | cur. yuan yue | galerie folle béton | paris (75)
2019 | à cheval | cur. m.bikard et s.laaroussi | paris (75)
2019 | superposition | cur. eddie bouakkaz | argenteuil (95)
2019 | chemin communs | siège de la société générale | fontenay-sous-bois (94)
2019 | adopter c'est adapter | cur. yannis ouaked | cucuron (84)
2019 | lick your phone & your skin’ll glow | kunstraum potsdamer straße | avec le soutien de dominique hurth | berlin (de)
2019 | nous mangeons des croissants de lune au réveil et observons la mer dans nos cafés noirs| cur. pauline beck | houssen (68)
2019 | #fomo | galerie du crous | avec le soutien de ludivine large-bessette | paris (75)
2019 | entre le sol et le plafond | variable dimension | cur. yue yuan | paris (75)
2018 | point de vue n°17 | musée d'art et d'histoire | saint-denis (93)
2018 | ils furent folz comme poëtes et resveurs comme philosophes | cur. folle beton | paris (75)
2018 | l'heure rouge | biennale de dakar | cur. pascale marthine tayou | institut français du sénégal (sn)
2016 | futur en seine | cur. marina wainer | paris (95)
2015 | la nuit des musées | cur. marion bocquet appel | musée des arts décoratifs | paris (75)
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Atelier Bicéphale (Matteo Magnant et Sarah Laaroussi )
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